Les accidents de décompression
Lors de la plongée, la pression partielle d ’azote de l ’air inspiré augmente
proportionnellement à la profondeur (loi de Dalton), ce qui induit un gradient
de pression partielle d ’azote positif des alvéoles au sang et du sang vers les
tissus. En fonction de ce gradient de pression partielle, du temps, de la
perfusion et de la solubilité du gaz dans un tissus donné, ce dernier se
sature progressivement en azote. Le processus inverse de désaturation
survient au cours de la remontée.
L ’élimination de l ’azote durant cette phase de décompression s ’accompagne
souvent de bulles circulantes dans le réseaux veineux qui sont ensuite
éliminées par les poumons. Une certaines quantité de bulles sont tolérées par
l ’organisme sans que ne ce développent des troubles.
Au delà d ’un certain seuil, la capacité d ’élimination du réseaux capillaire est
dépassée. Pour diminuer le risque d ’une maladie de décompression, le
plongeur se réfère à des tables ou à un ordinateur de plongée, qui lui indique
les paliers de décompression en fonction de la durée et de la profondeur
maximale.
Le respect des tables de plongée ne prévient pas totalement le risque
d ’apparition d ’une maladie de décompression. Alors que les accidents sont
pratiquement inexistant pour les plongées courtes et en eau peu profonde, un
taux d ’accidents d ’environ 2 % est décrit pour des immersions longues et/ou
profondes. Le risque augmente aussi lors de plongée successives au cours de la
même journée.Par ailleurs, pour un stress de décompression identique, il
existe une variation individuelle dans la production des bulles circulantes.
L ’âge, l ’obésité, le froid, l ’effort intense et une mauvaise condition physique
sont d ’autres facteurs de risque.
La maladie de décompression se développe de manière progressive, dans un
délai de quelques minutes à plusieurs heures suivant le retour en surface.
Elle peut se manifester par des atteintes minimes comme des éruptions
cutanées, des douleurs articulaires ou un lymphoedème. Dans les cas grave,
des lésions du système nerveux central sont prédominante. Elles peuvent être
précédées par un sentiment de malaise ou de fatigue intense. Cliniquement ,
l ’atteinte de la moelle épinière est prépondérante. Elle s ’accompagne de
troubles sensitivo-moteur. Bien que cliniquement rare, l ’atteinte pulmonaire
peut être une manifestation spectaculaire de la maladie de décompression et
est une réelle urgence.Elle s ’accompagne de douleurs rétrosternales, toux et dyspnée, peut suivre,
une cyanose, tachypnée et hypotension artérielle. Des cas de syndrome de
détresse respiratoire aiguë (SRDA) sont également décrits.
merci a tous le monde si vous avez des question au sujet du traitement d'accident de décompression. je suis a votre disposition
